La plupart des enfants apprennent à contrôler leur impulsivité, à gérer leur frustration, à faire plus attention , à mieux respecter les limites et les règles et faire ce qu'on attend d'eux. D'autres par contre ont de la peine avec cet apprentissage. Ils sont intenses à éduquer par la somme énorme d'énergie, de temps et d'amour qu'il faut pour le faire sans toujours beaucoup de résultats, que ce soit pour une affaire de stress, une question de neurologie, de biochimie, de tempérament plus difficile au départ, ou pour quelques autres raisons. Ils restent pris dans des schémas de comportements négatifs et d'échec dont ils n'arrivent pas à s'exstraire par eux-mêmes.
La question qui se pose aux parents est comment venir en aide à un tel enfant et l'aider à surmonter ses difficultés au quotidien? Où trouver de telles ressources? N'hésitez pas à m'appeler pour en discuter.
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AtelierL'atelier que nous proposons répond à ces questions. "Transformez l'enfant intense" est une approche comportementale particulièrement bien adaptée à l'accompagnement des parents dans leurs tâches éducatives. Elle vise à leur donner le savoir faire nécessaire pour aider l'enfant à rediriger son intensité et son énergie vers des comportements appropriés. Conçue spécialement pour parenter l'enfant intense d'une façon émotionnellement nutritive tout en étant très structurante, cette approche est puissante et capable d'amener des changements importants et rapides chez ces enfants une fois que les parents l'appliquent à la maison (voir témoignages) . |
Témoignages
Voici le témoignage de Barbara, maman de trois enfants. Il est magnifique parce qu’il va au cœur de l’approche dans ce qu’elle a de plus puissant, par delà les techniques et les stratégies, pour amener des changements importants et durables chez un enfant intense. Super bravo à cette maman pour ce beau succès, sa fine perception des choses et pour la persistance de ses efforts à venir en aide à son enfant !
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‘Avec la dernière de 4 ans, j'ai enfin trouvé comment faire pour qu'elle ne fasse plus ses grosses colères sans enfouir ses propres sentiments. Elle a fêté ses 4 ans en septembre dernier. Elle a une grande soeur de 10 ans et un grand frère de 8 ans. Elle est très indépendante et autonome. Très pratique pour l'habillage, pour la préparation de ses affaires, pour l'école, le ski, la piscine ou partir en week-end, elle sait prendre sa douche toute seule. Seulement quand ce n'est pas comme elle veut, qu'en plus elle est fatiguée ou qu'elle a faim, elle ne supporte pas la moindre frustration et elle fait une énorme crise qui peut durer 30 à 40 minutes (une 5 à 10 minutes si j'arrive à stopper avant). Au début, je laissais passer l'orage. Avec le temps (les crises ont commencé vers ses 2 ans), je n'ai plus supporté de rester avec elle alors je l'ai mise dans sa chambre, où elle ne restait pas, je devais monter la garde. J'y ai laissé beaucoup d'énergie, j'étais moi-même frustrée et en colère de ne pouvoir gérer ces crises.
Pendant que j'ai suivi le cours sur la méthode Gasser, je me suis rendu compte que je lui distribuais beaucoup de compliments et de félicitations et que les aînés en recevaient moins, attitude que j'ai corrigée. Alors pourquoi, ma petite continuait-elle ses crises ? Un jour pourtant, j'ai compris. Quelqu'un m'a fait remarquer qu'elle faisait ses crises pour attirer mon attention, ce qui rejoint la méthode Gasser. Après chacune, elle venait se blottir contre moi. Et j'ai compris que le seul moyen qu'elle avait trouvé pour obtenir un câlin était la crise. Ma petite a toujours un grand besoin de caresses, d'être rassurée, de contact (je l'ai portée en écharpe jusque vers ses 2 ans). Je lui ai expliqué que dorénavant quand elle se met en colère et crie, je ne lui donnerai plus de câlin après. Elle a essayé encore 2 fois, j'ai tenu bon, et depuis, plus de crise, plus avec moi ! En contre partie, je me discipline pour vraiment être avec elle quand elle me demande quelque chose, cela prends 3 à 5 minutes par situation. C'est tout bénéfice, elle vient partager beaucoup plus qu'auparavant et la relation entre nous est plus calme. J'entends par discipline, je laisse de côté mon occupation du moment pour écouter et recevoir ce que ma petite veut partager avec moi. Petite anecdote, à un tel point que j'ai laissé le dîner brûler par 2 fois. Suite à cela, je lui ai expliqué que, parfois, je ne peux vraiment pas répondre à sa demande de suite et qu'elle doit patienter, qu'il n'y a pas qu’elle. Bien sûr, il lui arrive de ne pas obéir, de faire des bêtises, mais plus de grosses crises! Cliquer ici pour modifier. (B.H., avril 2011) Nous sommes parents d' un enfant de 12 ans qui a été détecté hyperactif, déficitaire d'attention et impulsif. Il est sous ritaline depuis peu. Nous avons tout essayé. Les claques, les engueulées, les punitions , les réprimandes, les privations, la kinésiologie, la réflexologie, la nutrition et la médication.
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Nous avons connu la méthode de Howard Glasser en premier lieu par son livre qui, je l’admets, est difficile à suivre sans avoir des explications supplémentaires. Nous avons pu, par la suite, suivre les cours de la méthode qui se passent en 6 cours du soir. C'est une méthode difficile pour les parents, au premier abord, car elle nous fait changer du tout au tout notre manière d'éduquer notre enfant. Bien des fois, nous avons eu l'impression de marcher sur la tête avec les pieds en haut. Pour l'enfant, c'est aussi un grand changement car, au lieu d’entendre 24h/24h ses parents le sermonner, il ne reçoit que des motivations sur les bons choix et les bons comportements de la journée. Les moments de désobéissance ont été traités par une mise à l écart. En 4 semaines, nous avons vu déjà des changements de comportement de notre fils. Cela fait actuellement 8 semaines que nous essayons de mettre en pratique la méthode et nous n'avons plus les petits à moyens conflits de tous les jours à gérer. Ils n'existent simplement plus. Et ceci grâce au système de bonus. J'avoue que j'étais très perplexe par rapport à ce système de points à gagner, vu l'âge déjà avancé de mon fils. Mais dès le 1er jour, il a trouvé trop "cool" et n'arrête pas d’engendrer des points avec toutes les tâches qu'il fait de lui même alors qu'avant ce n était que source de conflit. Il est vrai aussi que nous ne sommes pas encore entièrement à l’aise avec cette méthode et que, suivant les endroits ou les personnes avec qui nous nous trouvons, la situation dégénère comme avant. Mais nous y travaillons tous ensemble car notre fils ne veut plus revenir à l'ancienne méthode (selon ses dire). LEUR SECONDE LETTRE DIX JOURS PLUS TARD.
Mon fils fait tellement attention aux règles à ne pas transgresser et à effectuer des tâches, qu'il engendre à ne plus savoir quoi faire des points. En 1 mois, il a 20'000 points. Au départ, il voulait avoir 10'000 points avant de vouloir en dépenser, quand il est arrivé à 10'000, il a monté la barre à 20'000. Maintenant, je ne sais pas ce qu'il va faire car aujourd'hui il devrait atteindre ce chiffre là. Il s'interdit tous les privilèges qui sont sur la liste afin de ne pas en dépenser. Les seuls que l'on puisse lui ‘enlever’ automatiquement, ce sont les trajets que l'on fait pour lui pour aller au hockey (100 points par trajet). Tous les autres privilèges qui lui tenaient à coeur avant, il ne les veut plus (par exemple : avant il demandait constamment d'aller s'endormir dans notre lit et c'était chaque fois la bagarre quand on lui refusait. Maintenant, cette possibilité fait partie des privilèges pour 500 points, ce qui est peu et beaucoup à la fois. Eh! bien il ne l'a jamais redemandé car il dit qu'il préfère s'endormir dans son lit, cela ne lui coûte au moins pas de points). Comme je vous le disais dans mon texte, toutes ces petites bagarres qui reviennent chaque jour, pour tout ou pour rien avec ces enfants difficiles, n'existent plus et améliorent de jour en jour notre vie et surtout la sienne. Notre prochain but est de vouloir étendre cette méthode à l'école. Pour conclure, je ne sais pas encore si nous arriverons à mettre les freins à notre fils comme la méthode le préconise, mais une chose est sûre, c'est que nous allons continuer dans ce sens car elle nous a déjà apporté beaucoup de sérénité et de calme dans le cercle familial. LEUR 3ÈME LETTRE, MI-DÉCEMBRE 2010
Comme mentionné lors de votre dernière séance, nous avons appliqué la méthode à l'école après que notre fils fût exclu pendant 2 jours de l'école, dû à son comportement. En effet, durant la période d'août à octobre, il a eu plusieurs coches d'indiscipline et pour déranger les cours. A chaque trois coches il avait une heure d'arrêt et après deux heures d'arrêt il avait droit à une expulsion. Chose que nous avons eu donc droit juste après les vacances scolaires d'octobre. Il est vrai qu'à ce moment, nous avons appliqué un peu toutes les méthodes à disposition. C'est à dire l'ancienne en lui faisant comprendre que là, il avait dépassé les bornes et la nouvelle manière en relevant le positif (quoiqu'il fallait bien chercher ou il était le positif......). Bref, nous avons fait un mixte des deux. De plus, c'est à ce moment, que nous avons pris la décision d'étendre la méthode à l'école au vu des résultats que nous avions à la maison. Nous avons contacté la maîtresse et expliqué la méthode. Elle a tout de suite été d'accord de participer. Après une semaine d'application de la méthode à l'école, la maîtresse n'en croyait pas ses yeux. Notre fils changeait totalement d'attitude. Il ne dérangeait plus les cours. En 7 semaines d'école entre octobre et décembre, il n'a reçu que deux coches d'indisciplines soit même pas une heure d'arrêt. Elle trouve la méthode fantastique et depuis la relation avec notre fils s'est aussi améliorée. Elle lui met des remarques positive dans son carnet et sur ses travaux écrits. En plus il a remarquablement remonté ses moyennes en math. Nous espérons qu'après les fêtes de Noël cela continue dans cette lignée car c'est juste plus reposant pour tout le monde et notre fils gagne en autonomie. De lui même il m'a dit l'autre jour, maman je pense que l'on peut encore faire 3 mois la méthode à l'école et après on pourra l'arrêter car je commence à avoir les automatismes qui viennent pour me stopper . Un autre changement que nous avons eu aussi dû à la méthode. Notre fils était quelqu'un de peureux pour rester à la maison la journée tout seul et pour descendre à la cave de la maison. Même durant la journée, il n'osait pas rester à la cave ou à l'atelier tout seul. Il fallait laisser la porte ouverte et même descendre avec lui. Le soir quand il fallait aller au lit, il pratiquait pleins de "simagrées" comme des tocs afin de se rassurer. Ils avaient peur que quelqu'un rentre dans la maison, qu'il y aie des voleurs etc....La méthode a commencé à faire effet, pour la cave où maintenant il reste enfermé à la cave ou dans l'atelier pour bricoler toute le journée. Il n'a plus peur du tout. Puis cela a commencé à changer aussi pour aller au lit. Les simagrées se raccourcissaient de plus en plus pour disparaître à la fin mais il posait toujours la question avant de s'endormir si il y avait quelqu'un dans la maison ou si il y avait des voleurs. Depuis deux semaines maintenant, il va au lit sans problème, nous dit bonne nuit et ne fait plus aucune simagrées et ne posent plus aucune question. Juste bonne nuit et à demain. Que des magnifiques progrès avec cette méthode en si peu de temps alors que tout le reste n'a rien fait en 12 ans. (C. et C. L.-J., octobre et novembre 2010) |
J'aimerais partager un petit succès parmi beaucoup d'autres concernant cette approche qui est efficace avec ma fille qui à 7 1/2 ans
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Un soir, mon ami et moi, nous avons invité des amis pour souper, une soirée de discussion entre adultes. Nous avons expliqué à notre fille qu'elle pouvait rester avec les adultes lors de l'apéro avant de descendre dans sa chambre. Qu'elle devait ensuite gérer le temps pour se changer, se brosser les dents et qu'elle avait encore 30 minutes pour lire avant d'éteindre les lumières et de se coucher. Avant de connaître cette méthode, l'heure du coucher était une situation très conflictuelle avec notre fille, elle trouvait toujours plein d'excuses pour quitter son lit et remonter au salon... Ce soir-là, notre fille avait éteint les lumières à l'heure convenue sans monter une seul fois. Elle n'avait même pas oublié de brosser ses dents.. vraiment un succès magnifique. Nous étions très contents de son comportement et l'avons bien sûr aussi félicitée pour cela. Et elle en était très fière, et en plus, contente de collecter des points de bonus. Il s'agit d'une approche qui fonctionne car nous, les parents, motivons et félicitons notre enfant quotidiennement en travaillant dans une belle énergie d'amour. Merci! (M.S., décembre 2010 ) Chez nous, la vie est devenue agréable. L'atmosphère a changé, s'est allégée et je me sens beaucoup plus calme avec les enfants. C'est une renaissance familiale. Samuel évolue magnifiquement. Nous avons eu 10 jours TRES difficiles puis tout s'est calmé. Il découvre gentiment l'obéissance et la fierté d'y arriver. Il y a encore des crises mais presque plus. J'ai eu des commentaires épatés de la dame du SEI qui le suit, de la dame de la psychomotricité et ... même de ma maman qui n'en revient pas de ce nouveau calme.
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Nous sommes en train de réfléchir à son début de scolarité et il semble maintenant possible de l'intégrer dans une classe "normale". Samuel a économisé ses points pour recevoir une moissonneuse-batteuse. Aujourd'hui, il a atteint les 6 fleurs requises = 54 points. Jusque là, il avait toujours tout dépensé à mesure. Il est tout content et très fier. Ce que j'apprécie également avec cette méthode, c'est que les privilèges sont souvent des merveilleux moments relationnels, on joue à la pâte à modeler, on fait une activité eau, on fait des bulles ou une balade à vélo. Et puis,[…] c'est une méthode pour les parents. Je me suis retrouvée, réinvestie. J'ai de nouveau de la joie à être maman et je n'ai plus l'impression de courir derrière un tourbillon qui me nargue perpétuellement. J'étais souvent dans en état de stress extrême, j'avais une terrible opinion de moi-même et je terminais la journée en larmes. Nous avons chacun repris notre place et nous sentons bien ainsi. Merci! (L.D., novembre 2010 ) |